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Un article ski chrono / Le Dauphiné

La station de Flaine se positionne sur le ski-alpinisme

https://www.ledauphine.com/sport/2023/12/12/pourquoi-la-station-de-flaine-se-positionne-sur-le-ski-alpinisme

Pourquoi la station de Flaine se positionne sur le ski-alpinisme

L’histoire raconte que la station, conçue en 1968 au pied d’un cirque prisé pour sa neige la plus abondante de Haute-Savoie, a été découverte en… ski de randonnée par René Martens et Gérard Chervaz. Plus d’un demi-siècle plus tard, Flaine perpétue sa tradition pour s’imposer comme le site de référence du ski alpinisme en France. Un savoir-faire renforcé depuis trois ans grâce à l’organisation d’une étape de Coupe du monde en 2021 et 2022, des championnats de France 2023 et, histoire de compléter le tableau, des championnats d’Europe 2024.

Un événement co-organisé début janvier avec Chamonix qui se chargera du relais mixte quand la station du Grand Massif accueillera trois épreuves sur quatre. « Ce positionnement a démarré sous l’impulsion des remontées mécaniques et du 27e BCA qui sont très précieux », retrace Christophe Boujon, à la fois directeur de l’ESF et président du club des sports depuis 2016. Un club aux 120 licenciés pour sept entraîneurs avec, grande nouveauté cet hiver, la création d’une section ski alpinisme.

« L’objectif, c’est 2030 »

Une étape supplémentaire pour une entité connue jusque-là pour le ski alpin grâce à François Simond et sa nièce Romane Miradoli, formée à Flaine avant de changer de crémerie pour l’Interclub Magland sur fond de lutte de pouvoir au moment de remplacer l’ancien directeur Christian Sauvage.

Une station célèbre, aussi, pour sa clientèle composée à 40 % d’Anglais au point d’organiser, chaque année depuis vingt ans, la British Schoolgirls, la compétition d’alpin réservée à 250 compétitrices venues des écoles britanniques. Et si la station haut-savoyarde fonde aujourd’hui ses espoirs sur la relève incarnée par les U16 Rémy Carrier ou Lou Aubonnet, le ski-alpinisme pourrait très vite rivaliser.

Un simple pari au départ qui pourrait rapporter gros. « On savait qu’on avait moins de concurrence sur une discipline encore un peu confidentielle mais qui va monter en puissance », révèle Christophe Boujon. « L’objectif, c’est 2030 (et les JO). Il faut que Flaine devienne un site incontournable des épreuves de ski-alpinisme. »

Un ADN bien aidé par la livraison attendue à Noël d’un troisième hôtel avec 1000 lits chauds supplémentaires pour un total de 12 000 lits dont 8800 chauds.

Alors que Val d’Isère bataille pour s’inviter sur les cartes des JO 2030 et que le site de Pelvoux, dans les Hautes-Alpes, a été retenu pour une discipline en démonstration aux JO de Milan-Cortina 2026, Flaine est loin d’avoir dit son dernier mot.


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